Aider les autres, oui, mais en se protégeant!
On peut avoir de l'empathie, de la compassion, on peut aimer aider les autres, être à leur service et les écouter.
Mais comment trouver la juste mesure, être "touché" mais ne pas "couler" avec la personne dans son poblème?
Comment se protéger pour ne pas souffrir avec elle?
Oui, on peut être bouleversée, choquée, ou émue, mais on ne doit pas s'identifier à son problème.
On ne ressentira jamais la même chose qu'elle. Et on ne pourra pas résoudre le problème à sa place.
Son problème LUI APPARTIENT...Il est important de garder la juste distance.
La souffrance dont on entend parler fait partie de l'histoire de la personne et de son chemin d'évolution.
Elle a quelque chose à apprendre dans cette situation et c'est elle qui fera le chemin...
On peut écouter, compatir, conseiller si on nous le demande, mais en aucun cas on ne pourra, nous, résoudre le problème à la place de la personne.
Il faut aussi éviter toute dépendance de la part de la personne qui souffre, au point qu'elle ne pourra plus agir, faire une démarche ou décider de quelque chose par elle-même.
La décision JUSTE lui appartient et c'est ELLE seule qui sait ce qu'elle doit faire....On peut lui montrer plusieurs options possibles, ouvrir des portes, suggérer, mais pas de "moi à ta place...." car nous ne sommes pas à sa place..Tout au plus, ça lui donnera quelques idées, et elle se sentira plus ou moins d'accord avec nos propositions.
Mais la décision lui incombe, à elle, en définitive. L'écoute active aide énormément....
En exposant son problème à haute voix, la personne "s'entend" parler et peut-être qu'une idée va surgir comme un trait de lumière, fuser au détour d'une phrase...quelque chose qui lui aura échappé lors de son monologue inférieur.
J'ai entendu dire un jour "qu'une personne qui aime venir en aide aux autres et qui a un côté "sauveur", comme dans les professions de la santé, se dévoue par compensation à des manques affectifs du passé (la personne qu'elle aimait n'a pas voulu cet amour, ou elle n'en a pas reçu..)
Le fait de sentir les autres redevables et reconnaissants leur donne un sentiment de supériorité : les autres ont besoin d'elles et ne peuvent pas échapper à l'attention et à l'amour qu'elles ont à donner...)
Soignant = soi-niant.
Je dois dire que je n'ai pas pu ni accepter ni rejeter cette idée....j'y réfléchis encore....
Rédigé par Josette Sauthier, copié-collé interdit.
Nirvana-Santé http://nirvana-sante.blogspot.com
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