Rechercher dans ce blog

Affichage des articles dont le libellé est Textes émouvants sur la maladie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Textes émouvants sur la maladie. Afficher tous les articles

Poème émouvant sur le réconfort


Un mot ou un geste de réconfort, et pas cette glaciale indifférence, car un jour, c'est peut-être vous qui serez en situation difficile et aurez besoin d'un peu de réconfort...

A tous les esseulés, qui parlent avec leur isolement,
Tels des emmurés, ils vivent ainsi à chaque instant.
Pour eux, un mot de réconfort !

A ceux qui sont prêts pour le voyage dont ils ne reviendront pas.
Ne les laissons pas partir sans bagage,
Qu'ils emportent un peu d'amour d'ici-bas.

Pour eux, un mot de réconfort !

A toutes les victimes des injustices qui laissent en eux 
des meurtrissures et d'irréversibles cicatrices.
En leurs faisant d'inguérissables blessures.

Un mot de réconfort !

A tous les vieillards trop souvent abandonnés,
Avec leur chagrin et leur cafard,
Qui revivent sans cesse  leur passé.

Un mot de réconfort !

A ceux qu'on laisse de côté sans poser sur eux le regard,
Car dans notre société,
L'indifférence est aussi glaciale qu'un blizzard.


Serge Léonard




Nirvana-Santé http://nirvana-sante.blogspot.com

Citation sur la maladie d'Alzheimer


J'ai la maladie d'Alzheimer.
Mais je ne me plains pas !
Ca me permet de faire chaque jour de nouvelles connaissances !

Petit clin d'oeil humoristique à prendre au deuxième degré.

En fait, dans la maladie d'Alzheimer, c'est l'ENTOURAGE qui souffre, et bien davantage que le patient atteint de cette maladie.

Le malade lui-même est "dans son petit monde" et ne se rend pas compte de son état, à part quelques brefs moments de lucidité, vite oubliés.

Toute ma compassion pour vous si vous avez un parent ou un proche atteint de la maladie d'Alzheimer, à différents stades, c'est dur de voir une personne qui a été aimante, vive d'esprit et active devenir "autre", qui ne nous reconnaît pas toujours, à qui il faut répéter toujours les mêmes choses et qui nous répètent, eux aussi, toujours les mêmes histoires, qui oublie nos visites et notre présence.

Seul l'amour pour ces personnes nous permet d'accepter.

Mais il ne faut pas hésiter à se faire aider, car être soi-même "un aidant" est épuisant, et nous avons besoin de toutes nos forces pour "durer" dans notre accompagnement.

Josette Sauthier





Nirvana-Santé http://nirvana-sante.blogspot.com

Nous pouvons tous être des docteurs de l'âme.



"Celui qui sait parler avec ses mains, 
écouter avec ses yeux, 
entendre avec ses silences, 
celui-là sait guérir plus sûrement que le docteur ou l'apothicaire".

Jacques Salomé

Il y a très peu de citations connues concernant les guérisseurs, les soignants, les thérapeutes. Celle-là me tient particulièrement à coeur, car j'en suis depuis longtemps convaincue, sans dénigrer le travail des médecins ou des pharmaciens, bien entendu, mais même si vous n'êtes ni soignant, ni guérisseur, ni thérapeute, poser la main sur une autre main, sur une épaule, écouter sans juger et accueillir la souffrance de l'autre, fera déjà un bien énorme à la personne en détresse.
Ne l'oubliez jamais, vous pouvez toujours être "un docteur de l'âme", dans la mesure de vos moyens. Il suffit juste d'avoir, le plus important : DU COEUR.

Josette Sauthier

Chers abonnés et fidèles lecteurs, lectrices.
Désormais, j'ai ajouté un CHAMP DE RECHERCHE, sous le titre du blog NIRVANA-SANTE pour vous permettre de retrouver d'anciens articles, ou un thème, un sujet qui vous intéresse. N'hésitez pas à l'utiliser pour fouiller dans ce site ou dans mes autres blogs écrits pour vous !
Bien à vous !
Josette




Nirvana Santé
http://nirvana-sante.blogspot.com

Le soignant, est-il un "soi-niant" ?



Aider les autres, oui, mais en se protégeant!

On peut avoir de l'empathie, de la compassion, on peut aimer aider les autres, être à leur service et les écouter.
Mais comment trouver la juste mesure, être "touché" mais ne pas "couler" avec la personne dans son poblème?
Comment se protéger pour ne pas souffrir avec elle?
Oui, on peut être bouleversée, choquée, ou émue, mais on ne doit pas s'identifier à son problème.

On ne ressentira jamais la même chose qu'elle. Et on ne pourra pas résoudre le problème à sa place.

Son problème LUI APPARTIENT...Il est important de garder la juste distance. 

La souffrance dont on entend parler fait partie de l'histoire de la personne et de son chemin d'évolution.

Elle a quelque chose à apprendre dans cette situation et c'est elle qui fera le chemin...

On peut écouter, compatir, conseiller si on nous le demande, mais en aucun cas on ne pourra, nous, résoudre le problème à la place de la personne.

Il faut aussi éviter toute dépendance de la part de la personne qui souffre, au point qu'elle ne pourra plus agir, faire une démarche ou décider de quelque chose par elle-même. 

La décision JUSTE lui appartient et c'est ELLE seule qui sait ce qu'elle doit faire....On peut lui montrer plusieurs options possibles, ouvrir des portes, suggérer, mais pas de "moi à ta place...." car nous ne sommes pas à sa place..Tout au plus, ça lui donnera quelques idées, et elle se sentira plus ou moins d'accord avec nos propositions.

Mais la décision lui incombe, à elle, en définitive. L'écoute active aide énormément....

En exposant son problème à haute voix, la personne "s'entend" parler et peut-être qu'une idée va surgir comme un trait de lumière, fuser au détour d'une phrase...quelque chose qui lui aura échappé lors de son monologue inférieur.

J'ai entendu dire un jour "qu'une personne qui aime venir en aide aux autres et qui a un côté "sauveur", comme dans les professions de la santé, se dévoue par compensation à des manques affectifs du passé (la personne qu'elle aimait n'a pas voulu cet amour, ou elle n'en a pas reçu..) 

Le fait de sentir les autres redevables et reconnaissants leur donne un sentiment de supériorité : les autres ont besoin d'elles et ne peuvent pas échapper à l'attention et à l'amour qu'elles ont à donner...)

Soignant = soi-niant. 

Je dois dire que je n'ai pas pu ni accepter ni rejeter cette idée....j'y réfléchis encore....

Rédigé par Josette Sauthier, copié-collé interdit. 

Nirvana-Santé http://nirvana-sante.blogspot.com

Poème pour un enfant cancéreux, "Dans ma bulle"



Pour la Journée mondiale du cancer, j'ai choisi de rendre hommage au cancer des enfants en publiant les paroles de cette émouvante chanson de Syrano. "Dans ma bulle."

Dans ma bulle, il paraît que j'suis protégé
De toutes les bactéries, car tout ce que je respire est filtré.

Mais ça me protège pas de la bêtise des parents de mes camarades, 
Qui les empêchent de me voir de peur qu'ils ne tombent malades.

Mais quand je sortirai, quand j'retournerai en classe, 
Ben moi je rirai plus, je rirai même à leur place, 
Et eux ils pleureront, car pour me venger d'eux, 
J'éclaterai des grosses bulles de savon, pour leur piquer les yeux. 

Refrain : Dans ma bulle, il n'y a plus de parasites, 
Plus la grosse voix de papa qui me gronde puis qui hésite.

Je m'envole, et je vois tout autrement, 
Au dessus des médicaments, qui veulent me clouer au sol.

Dans ma bulle je suis en liberté, y'a plus d'microbes, 
Ni le regard doux de maman, ni le parfum de sa robe.

Mais j'asphyxie sans ses baisers de miel, 
Quand d'autres attendent le septième ciel, 
Moi je visite des galaxies.




Dans ma bulle . . . ça me brûle, cette envie de m'amuser, 
De courir avec les autres dans la cours de récré.

Je voudrais pousser des pneus, et puis m'écorcher les genoux, 
Jouer à cache-cache avec l'instit' jusqu'à le rendre fou,
Me battre pour des billes, ou un calot géant,
Là c'est vraiment pas de pot parce que je suis caché dedans.

Et avec les petites filles, j'aurai un drôle de jeu,
Faire des bulles de chewing-gum et les leur coller dans les cheveux.

(Refrain) Un jour je sortirai, j'aurai des rêves plein la tête,
Des rêves pétillants comme des bulles dans des canettes.
Je me laisserai emporter par le vent. je soignerai mon sang, et puis je guérirai !

De mes éclats de rire je briserai ces murs, le silence, les murmures, qui m'empêchent de fuir. 
Alors bande d'incrédules, vous qui avez encore la chance, de vivre sans pénitence,
Sortez donc . . . de votre bulle.




                                                  

Joli texte sur la maladie d'Alzheimer



Si je pouvais te dire ... sans ma maladie d'alzheimer !
Si je pouvais te dire ma peine quand je sens ton angoisse, que tes yeux te trahissent malgré toi, quand je déçois ton espoir de me retrouver (puisque tu as perdu une partie de moi).

Non, je ne suis plus la même.

Je me suis perdue aussi et je me cherche en vain.

Si je pouvais te dire combien, à certains moments, je m'ennuie de moi !

Mais rassures-toi, j'oublie aussi très vite ces moments de tristesse, qui émergent le plus souvent à la tombée du jour.

Serait-ce qu'au fond de ma mémoire ancienne je revivrais inconsciemment le souvenir de ton retour de l'école avec un ange collé dans ton cahier ou un genou écorché ?

Ou encore, peut être l'heure où ton père revenait de travailler, le journal sous le bras, fatigué mais content de nous retrouver ensemble autour de la table.

Tu te souviens de mon rôti de lard qu'il aimait tant, et de l'odeur rassurante qui embaumait notre maison ? Mmmmm ... il me semble que je mangerais de la graisse de rôti ...

Si je pouvais te dire le plaisir que tu me fais quand tu poses ton chat sur mes genoux.

C'est chaud, c'est doux : il ronronne comme "gros minou" qui s'installait parmi mes pelotes de laine, quand je savais encore tricoter ...

As-tu encore la fameuse photo... Je ne sais plus jouer du pianomais j'aime encore beaucoup entendre de la musique.

Je retrouve même parfois les mots de mes anciennes chansons préférées, mais ne me demande surtout pas de les chanter devant les autres parce que, si à ce moment-là j'en oubliais la moitié, j'aurais peut être l'impression de subir un échec ... un de plus !

Si je pouvais te dire d'essayer de me prendre, sans trop de chagrin, pour ce que je suis devenue, c'est à dire une personne différente, mais une personne encore capable d'aimer,de rire à ses heures, de goûter, de sentir, de ressentir.

Une personne qui aime encore les caresses, qui aime qu'on la touche.

Tu sais, quand tu me masses les mains, le dos, les pieds, quand tu appliques du vernis sur mes ongles (même si je le gratte peu de temps après), quand tu brosses mes cheveux, je vis des minutes privilégiées que j'oublierai peu après, mais chacune de ces petites douceurs me rassurent et me font plaisir.

Si je pouvais te dire de prendre soin de toi comme tu le fais pour moi (c'est peut être pour ça que je t'appelle parfois maman), tu dois te protéger.

Je ne te demande pas de m'oublier, tu en serais incapable et moi aussi, mais laisse-toi aider, partages avec d'autres les corvées que je t'impose, bien malgré moi, et tu seras ainsi en mesure de veiller sur moi plus longtemps sans aller au bout de tes forces.

(tu vois, je suis toujours aussi coquine !)

Si je pouvais te dire combien je t'aime, mais les mots se bousculent dans ma tête, ils semblent faire des culbutes et sortent parfois de façon très drôle.

Tu peux rire de ces fantaisies, ça ne m'offusque pas et ça fait du bien de réaliser que tout n'est pas que triste dans mon état.

Ce que je peux te dire c'est de regarder les petites étoiles qui scintillent dans mes yeux quand tu t'approches de moi et tu sauras que, même si j'oublie parfois ton nom, mon coeur, lui, ne fait pas ... d'Alzheimer " !!!

(auteure : Gisèle St-Hilaire)

Nirvana Santé
http://nirvana-sante.blogspot.com


Emouvant poème en hommage aux aides-soignantes


Elle boutonne sa blouse comme chaque matin machinalement.
Le soleil se lève à peine, elle s’étire un court moment
Après s’être lavé les mains soigneusement
La journée peut alors commencer, maintenant.

Elle frappe à la première porte et dit « bonjour »
Une voix timide lui répondra peut-être en retour
Avec un sourire plein de tendresse et de bonté
Elle fera son devoir avec compassion et humilité.

Nettoyer, sécher, masser les peaux fragilisées
Par la maladie, le poids des années
Habiller, soulager et même rassurer
Les personnes qui ont besoin d’être aidées.

Elle frappe à la deuxième porte et recommence.
Un visage s’illumine rien que par sa présence
Un baiser sur le front apaisera les craintes passagères
Les douleurs à calmer, seront pour l’infirmière.

Frictionner, parfumer, coiffer les visages abîmés
Que le temps, au fil des ans, a fini par rider
Parler, redonner confiance et dignité
Aux personnes que la vie a blessées.

Derrière chaque porte, il y a une personne à part entière
Un être humain unique, avec ses joies et ses colères
Qu’il osera exprimer si la complicité s’invite naturellement
Avec l’habitude de la voir arriver régulièrement.

Frotter, pommader, déshabiller les corps malmenés
Par les accidents, les pathologies, l’usure du passé
Sourire, écouter, essayer de comprendre simplement
Les personnes malades qui recherchent un encouragement.

Elle déboutonne sa blouse, comme chaque soir, machinalement
Le soleil se couche à peine, elle baille un moment
Après un rapide « bonsoir » aux collègues fatiguées
Elle va pouvoir, elle aussi rentrer se reposer.

Aider aux devoirs, coucher les enfants et les embrasser
Finir la vaisselle,
Faire un dernier tour de l’appartement et tout vérifier
Elle finira aussi par aller se coucher.

Elle est AIDE-SOIGNANTE, métier mal reconnu, et pourtant
Combien ses gestes quotidiens sont importants,
Car tous les trésors du monde n’ont pas la valeur
Des sourires qu’elle offre avec son cœur

- auteur de ce magnifique texte : Isabelle -

Nirvana Santé
http://nirvana-sante.blogspot.com